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Forum >> French Meeting Point - Army Guide >> Le terme du jour
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cognitio 13:31 21.07.2006 |
Le terme du jour - Char de bataille principal.
A l'origine, les chars de bataille ont été divisés en trois groupes: lourds, moyens, et légers. Cependant, dans la période d'après-guerre, car ler chars moyens avaient presque atteint les possibilités des chars lourds tandis que restant dans la même classe de poids, les chars moyens et les chars lourds ont été unis dans un groupe - les chars de bataille principals.
Les meilleurs chars de bataille du monde incluent de nos jours M1A2 Abrams SEPT (Etats-Unis), Challenger-2E (R-U), Leclerc (France), Ariete (Italie), Leopard-2A6 (Allemagne), T-84 (Ukraine), Merkava Mk4 (Israel), T-90S (Russie), Type 98 (Chine), Type 90 (Japon). Des informations sur combien chars de combat de différents types sont en service avec de divers pays peuvent être vues à ce site web ou au World Defence Almanac publié par le Monch Publishing Group (Allemagne).
Lecture recommandée : Tanks of the World par Bernard & Graefe Verlag, Bonn, Allemagne. |
cognitio 16:19 24.07.2006 |
Le terme du jour - Viseur thermique.
Un viseur basée sur l'utilisation de la technologie infrarouge de produire une image de la signature thermique d'un objet sur son fond. C'est un système passif qui détecte le rayonnement infrarouge émis par la cible et le convertit dans un signal électrique qui peut être employé pour créer une image visuelle. Il y a un certain nombre de matériaux qui produisent un signal électrique une fois exposés au rayonnement infrarouge, mais le plus généralement utilisé est le tellurure de mercure de cadmium.
A la différence d'autres viseurs, qui exigent un certain rayonnement évident ambiant, le viseur thermique fonctionnera dans l'obscurité complète, permettant à l'opérateur de voir de divers objets aux distances de jusqu'à plusieurs kilomètres.
Le composant principal du viseur thermique est une caméra thermique. Les producteurs les plus connus des caméras thermiques sont les compagnies françaises SAGEM et THALES. |
cognitio 15:23 25.07.2006 |
Le terme du jour – Système de chargement automatique (également appelé le chargement automatique).
C'est un système mécanique pour charger des munitions dans l'armement principal et ainsi éliminer un membre d'équipage (chargeur) du véhicule de combat. Il y a deux types principaux du chargement automatique: le chargement automatique situé en nuque de tourelle et le chargement automatique de type carrousel situé en fond de panier de la tourelle. Dans le chargement automatique de type nuque, les munitions sont arrimés dans des tubes sur une ceinture sans fin. Un microprocesseur est utilisé pour identifier de divers types de munitions.
Dans le chargement automatique de type carrousel, les munitions sont arrimés dans une structure circulaire et tournante sur le plancher de la tourelle. Les munitions sont en deux pièces, la projectile et la charge sont arrimées une au-dessus de l'autre. Une autre version - la projectile et la charge sont placées sous un angle de 90 degrés entre eux, la projectile étant placée horizontalement, et la charge - verticalement. Comme dans le chargement automatique de type nuque, un microprocesseur est utilisé pour identifier de divers types de munitions.
Le premier chargement automatique du char de bataille a été utilisé dans le char de bataille soviétique T-64. De nos jours, les chars de bataille les plus modernes équipés d'un chargement automatique incluent le Leclerc français, le Type 90 japonais, l'Yatagan ukrainien (chargement automatique de type nuque) aussi bien que le T-90S russe, le Type 98 chinois, le T-84 ukrainien (le chargement automatique de type carrousel). Quelques nations occidentales ont développé des systèmes de chargement automatique pour leurs chars futurs avec un plus grand calibre de canon (par exemple, l'Allemagne l'a fait pour son char Leopard-2 avec le canon de 140 mm). |
cognitio 14:40 27.07.2006 |
Le terme du jour – Futur système de combat.
Le futur système de combat (en anglais - Future Combat System), c'est une terme désormais générique pour désigner le successeur du char de bataille américain M1A2. Cet successeur devait, dans un premier temps, peser moins de 36 tonnes métriques de sorte qu'un avion C17 puisse transporter deux engins, diminuant le nombre de sorties pour projeter une division blindé. Les industriels et les laboratoires de l'armée américaine ont imaginé différentes formules pour le futur système de combat, toutes caractérisées par une diminution de l'équipage à trois voire deux hommes, ce même équipage étant logé dans le châssis. La vraie révolution attendue pour ce futur système de combat de 36 tonnes métriques était l'utilisation de l'énergie électrique pour les trois fonctions principales du char : mobilité, feu et protection. Un moteur diesel ou une tourbine entraîne un alternateur de forte puissance qui alimente des moteurs électriques pour la propulsion de l'engin et un ensemble de batteries et autres accumulateurs capacitifs nécessaires non seulement à la mise en oeuvre d'un armement électrique type « rail gun », mais aussi au déclenchement des impacteurs du blindage électrique. Compte tenu des investissements nécessaires à la mise au point de ces systèmes de combat révolutionnaires et des nombreuses problèmes à résoudre, un tel char « tout électrique » n'est pas envisageable avant l'année 2025 au moins.
(A suivre) |
cognitio 11:49 01.08.2006 |
(Suite)
C'est pourquoi sous l'impulsion du général Shinseki, chef d'état-major de l'armée de terre américaine, un basculement complet de stratégie a été opéré. Shinseki a réorienté le future système de combat vers un « système de systèmes ». L'objectif est de disposer d'un emsemble d'engins monofonctions aérotransportables individuellement par C130 et dont la coordination s'effectue par Intranet tactique. Plutôt que de réunir sur une même plate-forme, nécessairement lourde, les moyens d'acquisition, de feu, de protection et de mobilité, c'est-à-dire un char au sens classique du terme, il est envisagé de les répartir sur des petites plates-formes légères spécialisées. Ansi, le future système de combat comprendrait : une plate-forme de tir direct, une plate-forme de tir indirect, un véhicule poste de commandement et transport de troupe, un véhicule d'acquisition des cibles, un robot de reconnaissance. L'utilisation massive des technologies de la robotique et de l'information est la clé du succès de ce concept révolutionaire. L'objectif de l'armée américaine est de diminuer encore et toujours le nombre de soldats exposés aux feux directs de l'ennemi et de projeter rapidement des divisions de combat sur les théâtres d'opérations. (A suivre) |
cognitio 11:27 04.08.2006 |
(Suite)
La contrainte d'aérotransport par C130 réduit la masse en ordre de combat des différentes plates-formes à moins de 18 tonnes. Bien que monofonctions, cer dernières ne bénéficieront pas d'une protection balistique de haut niveau et devront compter sur leur agilité, les contre-mesures et la furtivité pour espérer survivre sur le champ de bataille futur.
Télépiloté depuis le véhicule poste de commandement, le robot de reconnaissance se portera aux devants de l'ennemi, afin de détecter sa présence, évaluer sa force et trouver les failles du dispositif adverse. Les informations collectées seront complétées par celles recueillies par le véhicule d'acquisition des cibles qui disposera d'un mât élevable porteur de capteurs de détection et sera capable de téléopérer un mini-drone de reconnaissance.
En fonction de la nature des cibles et de leur position sur le terrain, le future système de combat engagera soit la plate-forme robotisée de tir direct pour engager l'ennemi à courte portée à l'aide de missiles cinétiques hypervéloces ou missiles à attaque par le toit, soit la plate-forme de tir indirect utilisant une sorte de canon-mortier tirant des munitions classiques ou à guidage terminal. Cette vision « guerre des étoiles » du système principal de combat terrestre est certes brillante sur le papier. Les américains doives procéder à de nombreuses simulations opérationnelles pour évaluer l'éfficacité d'une telle formule dans différents scénarios d'engagement et sur différents terrains.
Certaines voix s'élèvent déjà pour décrier la vulnérabilité supposée du système face aux contre-mesures électroniques, car toute son efficacité dépend de la qualité et de la robustesse du réseau de communication, ou face à l'artillerie car les plates-formes sont légères et relativement fragiles à cause des nombreux capteurs à bord. D'autre part, les capacités offensives du « système de systèmes » sont mises en doute car son « énergie cinétique », combinaison de la vitesse et de la masse, est faible.
(A suivre) |
cognitio 12:01 09.08.2006 |
(Suite)
Il est inutile de préciser que la dernière trouvaille américaine va être scrutée de très près par toutes les autres armées, car même si le future système de combat nouvelle formule n'aboutit pas à la mise en service d'un système totalement opérationnel, l'effort technologique entrepris aura de formidables retombées applicables à des concepts plus classiques dans les domaines de l'armement, de la détection, de la furtivité ou de la robotique mobile.
Ces concepts, dits alternatifs, font déjà l'objet d'étude « au cas où ». Ainsi, l'Army Science Board, qui est l'instance de conseil technologique et scientifique du CEMAT américain, a récemment présenté ses conclusions sur le degré de maturité des technologies nécessaires à la réalisation du « système de systèmes » robotisé, et le moins que l'on puisse dire est que l'ASB fait redescendre sur terre les rêveurs les plus enthousiastes. En fait, l'ASB a identifié quatre non-faisabilités majeures : les robots terrestres autonomes (en fait, on ne sait pas remplacer un pilote pour « renifler » le terrain et donner les bonnes consignes au véhicule) ; la conception du système de formation et d'entraînement au système de communication : ce dernier est faisable mais personne n'a la moindre idée de la façon d'enseigner son emploi à des soldats compte tenu de sa complexité supposée ; la protection active face aux flèches ; le missile cinétique hypervéloce compact (le non compact est faisable, il rentrera même en service au XVIIIe corps aéroporté en 2004).
(A suivre) |
cognitio 10:42 18.08.2006 |
(Suite)
L'alternative proposée par l'ASB est un système composé :
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râpe 10:55 18.08.2006 |
Le terme du jour – Blitzkrieg.
La stratégie de la Blitzkrieg (mot allemand signifiant guerre-éclair) a été mise au point par le général allemand Heinz Guderian durant la fin des années 1930. Il s'agit de l'utilisation coordonnée des blindés et des avions qui agissent conjointement en ordre groupé pour percer les lignes ennemies en un point de rupture (le Schwerpunkt). L'objectif de la Blitzkrieg est de neutraliser l'adversaire avant qu'il n'ait eu le temps d'opposer un front solide aux attaques de l'agresseur. Les trois éléments essentiels sont l'effet de surprise, la rapidité de la manœuvre et la brutalité de l'assaut. Celui-ci n'a pas pour but de détruire les forces ennemies, mais de les démoraliser (en terrorisant la population civile) et de les désorganiser (en paralysant leurs centres nerveux). La concentration massive des chars de combat en quelques pointes a fait la différence par rapport à la dispersion des chars Alliés durant la campagne de France où ceux-ci n'étaient là que pour soutenir l'infanterie selon la doctrine alors en vigueur. C'est grâce à cette tactique très offensive que la Wehrmacht a réussi à vaincre les armées alliées durant la première partie de la Seconde Guerre mondiale. Cependant, cette tactique de combat a commencé à montrer ses limites à partir de 1942. En effet, cette stratégie de guerre-éclair n'était applicable que sur des théâtres d'opération réduits et dans des durées courtes. C'est une des raisons qui expliquent l'affaiblissement de la Wehrmacht à partir de 1942. |
râpe 10:57 18.08.2006 |
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