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Forum >> French Meeting Point - Army Guide >> Le terme du jour
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dentelle 20:21 02.12.2007 |
Le terme du jour – Cocktail Molotov.
Le cocktail Molotov est le nom générique donné pour une série d'armes incendiaires à l'apparence artisanale. Bien que communément associées aux forces militaires irrégulières et aux manifestations, elles sont aussi massivement utilisées par des armées régulières en manque d'armes anti-char. Dans le civil, elles sont plus fréquemment utilisées pour allumer des incendies criminels. Le nom « cocktail Molotov » est un hommage ironique des soldats finlandais à Viatcheslav Molotov, ministre des affaires étrangères de l'Union soviétique alors qu'elle envahissait la Finlande. |
dentelle 15:23 18.01.2008 |
Le terme du jour – Tir ami.
Le Tir ami ou feu ami est un euphémisme militaire désignant le fait d'être touché par les tirs venant de son propre camp. |
dentelle 11:52 04.03.2008 |
Le terme du jour – Mine terrestre.
Une mine terrestre est une charge explosive qui se déclenche sous l'action involontaire de l'ennemi au passage de personnels (mine anti-personnelle) ou de véhicules (mine antichar ou antivéhicule).
Les mines sont reparties en trois grandes familles en fonction de leur emploi.
* mine antichar * mine antipersonnel * mine marine
Méthode de mise en œuvre.
* Les mines terrestres sont des armes qui ont initialement été placées manuellement sur le terrain. Elles sont généralement camouflées et placées sur des zones tactiquement intéressantes. * Il existe néanmoins des semeurs de mines aérien. Il s'agit de conteneurs embarqués sur des avions ou des hélicoptères qui permettent de disperser des milliers de mines (en général antipersonnelles) sur une large zone en quelques secondes. * À noter qu'il existe aussi dans la nomenclature internationale des bombes à sous-munitions (BASM) produisant des effets proches des mines antipersonnel. Il s'agit de containers d'explosifs, souvent largués par voie aérienne, censés avoir un effet immédiat. De fait, une proportion non-négligeable des sous-munitions contenues, dispersées sur plusieurs hectares, n'explosent pas au moment de leur impact (de 5% à 30% d'un contenu d'un millier de petites bombes par conteneur), et restent déclenchables ultérieurement dans les mêmes conditions que les mines antipersonnel. La différence est importante puisque l'emploi de ces BASM n'est pas régi par le traité d'Ottawa, et ne fait l'objet ni d'interdiction au plan mondial, ni de reconnaissance en tant que « résidus de guerre », susceptible de donner lieu à déclaration cartographique, nettoyage, ou réparation. |
incarnat 19:19 28.04.2008 |
Le terme du jour – Embuscade.
Une embuscade est une tactique militaire ancéstrale dans laquelle des belligérants, en particulier une escouade, se dissimulent afin d'attaquer l'ennemi, quelques hommes ou véhicules, par surprise lorsqu'il passe sa position. Les embusqués se placent dans des positions cachées comme parmi une végétation dense ou derrière des habitations. Cette tactique est généralement employée pour recueillir des informations ou pour établir le contrôle d'un secteur. Les embuscades ont été employés uniformément à travers l'histoire, de l'antiquité à la guerre moderne. |
incarnat 08:37 29.01.2009 |
Le terme du jour - Fusil antichar.
Le fusil antichar est une arme à feu assez légère pour être portée par un homme, et faite pour endommager des véhicules blindés. La haute vélocité de la balle à la sortie du canon lui permet de percer le blindage de chars légers ou d'automitrailleuses. Ces armes apparaissent dans les années 20 et 30 avec la multiplication des chars et autres véhicules blindés militaires. Elles sont largement employées au début de la Deuxième Guerre mondiale mais les blindages de plus en plus épais les rendent de moins en moins efficaces. L'introduction de lance-roquette antichars au milieu de la guerre rend les fusils antichars obsolètes.
Dans le courant des années 1980, des fusils de précision de grande puissance faisant penser aux fusils antichar font une apparition dans les arsenaux mais ils sont destinés à détruire des cibles peu ou pas blindées à longue distance. |
incarnat 10:17 10.03.2009 |
Le terme du jour - Missile.
Un missile est un projectile autopropulsé et guidé, constitué de :
* Un propulseur : moteur fusée, réacteur (généralement statoréacteur), voir les deux (une fusée donnant l'impulsion de départ, avant d'être relayée par un statoréacteur)
* Un système de guidage, qu'il soit externe (téléguidage) ou indépendant (autoguidage)
* Une charge utile : ce peut être une charge militaire (explosive, incendiaire, chimique, biologique, etc), un système électronique (drone de reconnaissance, missile scientifique ou expérimental) voire un simple poids pour équilibrer l'engin (missile cible), ou pour transporter une masse inerte (missile de propagande transportant des tracts)
D'un point de vue technique, il existe de nombreux systèmes de guidage différents. Ils dépendent des caractéristiques de la cible et du degré de précision que la mission et la munition rendent nécessaires.
* Guidage inertiel : tout d'abord utilisé sur les missiles à longue portée (missiles stratégiques et missiles de croisière) ; il utilise une centrale inertielle associant trois gyroscopes (un pour chaque axe), ce qui leur permet de maintenir un cap de façon prolongée. Cependant, les gyroscopes étant victimes d’une certaine dérive sur les longues distances, on tend à leur adjoindre aujourd’hui un système de guidage par GPS pour recaler leur positionnement. Des bombes et missiles de dernière génération mis en œuvre par l'armée américaine fonctionnent ainsi.
* Guidage topographique : certains missiles de croisière comparent en permanence la topographie du terrain survolé à une carte préalablement établie qu’ils gardent en mémoire, repérant ainsi toute variation par rapport à l’itinéraire fixé.
* Guidage laser : lorsqu’une grande précision est requise (missile anti-char ou anti-bunker), on utilise généralement un guidage laser. La cible est illuminée par un laser dont la tache est perçue par le système d'autoguidage du missile qui s'aligne dessus pour assurer l'impact.
* Guidage vidéo : une caméra permettant généralement une vision nocturne est installée dans le nez du missile et permet de guider le missile à distance.
* Guidage infrarouge : essentiellement utilisé par les missiles sol-air et air-air de courte portée, un autodirecteur infrarouge permet de se caler sur le rayonnement infrarouge émis par les tuyères du turboréacteur ou du turbomoteur de l'appareil ennemi. L'avantage de ce genre de système est son autonomie et son fonctionnement passif (il ne produit que peu de signaux détectables). La portée du détecteur d'infrarouges n’excède toutefois guère une vingtaine de kilomètres.
* Guidage radio : avec le filoguidage et l'autoguidage inertiel, c'est le système le plus anciennement utilisé. Il a cependant été abandonné pour des application militaire, sa sensibilité au contres mesures électronique (brouillage, prise de controle) le rendant peu fiable.
* Guidage optique/astral : certains missiles semi-balistique sont doté d'un télescope leur permettant de repérer des étoiles servant de repère de navigation. Ce système n'est utilisable qu'hors atmosphère ou à très haute altitude, faute de quoi il ne serait possible de tirer les missiles que par des nuits sans nuages. Nota: ce système est toujours associé à d'autres systèmes.
* Guidage par variation de pesanteur : certains missiles semi-balistiques ont été équipés de systèmes détectant les variation de pesanteur. La croûte terrestre n'étant pas homogène, la pesanteur varie légèrement suivant l'endroit ou l'on ce trouve, et non uniquement suivant l'altitude. L'étude de ces variation est une technique traditionnelle de l'étude du sous-sol. A partir du moment ou il a été possible de miniaturiser suffisamment un système d'évaluation de la pesanteur, il a été possible de se servir de cette information pour guider un missile. Une des difficultés rencontrées à été la constitution de cartes recensant ces variations. Les éventuelles cibles rechignant à laisser un ennemi potentiel avoir accès a de telles informations. De tels systèmes de mesure de pesanteur utilisent l'atténuation de la pesanteur entre 2 points superposés, et non le calcul de la pesanteur associè à la connaissance de l'altitude. Nota: ce système est toujours associé à d'autres systèmes.
* Guidage par détection des anomalies magnétiques : la cause de ces anomalies est, là aussi, les variations de composition et d'épaisseur de la croûte terrestre. Nota: ce système est toujours associé à d'autres systèmes.
* Filoguidage : certains missiles à courte portée (comme les missiles anti-char) utilisent un guidage par fibre optique ou par câble électrique. Ils dévident derrière eux, durant leur vol, un long fil grâce auquel un opérateur leur expédie des informations depuis la station de tir, souvent afin de les guider. Le poste de tir est généralement constitué d'un système de pointage optique opéré par un tireur.
* Guidage radar : tout d'abord employé sur les missiles sol-air et air-air de moyenne et longue portée, qui ont généralement recours à un guidage radar actif (le missile possède alors son propre radar) ou bien semi-actif (dans ce cas, le missile utilise le radar de l’avion lanceur). Le guidage radar semi-actif est utilisé par le AH-64 Apache de dernière génération pour guider ses missiles antichar, à la place du filoguidage utilisé jusqu'à présent.
Certains missiles, souvent anti-navires, utilisent successivement plusieurs types de guidage : inertiel juste après leur lancement, puis radar lorsqu’ils ont localisé leur cible. D'autres se calent sur les ondes électromagnétiques émises par leurs cibles (cas des missiles anti-radar). De nos jours, tous les missiles devant parcourir de grandes distances (balistique, semi-balistique, croisière) associent différentes techniques, complémentaires les unes des autres. |
incarnat 09:11 11.01.2010 |
Le terme du jour - Infanterie motorisée.
L'infanterie motorisée (ou mécanisée) est destinée à accompagner des chars de combat afin :
Cette infanterie spécifique est dite motorisée car elle se déplace en véhicule à moteur afin de suivre les mouvements des unités de chars sans fatigue. Elle dispose, de plus, de protection (blindage) et d'armements collectifs moyens à lourds à partir de leurs véhicules de transport. |
incarnat 11:58 26.10.2012 |
Le terme du jour - Blindage espacé.
Un blindage est dit espacé lorsqu'il est composé de plusieurs plaques séparées par un espace vide.
Lorsqu'il est incliné, il réduit le pouvoir de pénétration des obus, car après avoir pénétré chaque plaque, ceux-ci ont tendance à se renverser, dévier, se déformer ou se désintégrer. Lorsqu'il n'est pas incliné, il augmente la protection offerte par rapport à un blindage continu, car les obus explosifs explosent avant d'atteindre les plaques intérieures. Il a été employé depuis la Première Guerre mondiale, où il a été utilisé sur les chars Schneider CA1 et Saint Chamond. Beaucoup de chars allemands du début de la Seconde Guerre mondiale avait un blindage espacé au niveau de la jupe (Schürzen), ce qui leur permettait de rendre leur blindage mince latéral plus efficace contre les attaques antichars.
Le principe du blindage espacé protège contre les obus antichars HEAT (High Explosive Anti-Tank) qui créent un jet concentré de métal en fusion, très efficace au point d'impact, mais beaucoup moins au-delà.
Un blindage relativement mince, ou même beaucoup plus léger, un blindage cage, peut être fixé sur les jupes latérales ou sur la tourelle des chars et des véhicules blindés. Cette armure légère fait exploser l'ogive prématurément, si bien que le jet de métal fondu démarre bien avant l'armure principale, devenant relativement inefficace. Fabriqués en usine et improvisée sur le champ de bataille, il a été introduit durant la Seconde Guerre mondiale pour se protéger suite à l'apparition des Bazooka, Panzerfaust, et contre les obus HEAT.
En réponse aux ogives HEAT de plus en plus efficaces, un blindage espacé intégral a été réintroduit dans les années 1960 sur les chars allemands Leopard 1. Il comporte des espaces creux à l'intérieur, ce qui augmente la distance entre l'extérieur du véhicule et l'intérieur pour un poids donné de blindage, et donc réduit la puissance de pénétration de la charge creuse. Parfois, les surfaces intérieures de ces cavités sont inclinées, présentant des angles de la trajectoire prévue de l'obus à charge creuse, afin de continuer à dissiper sa puissance. On peut avoir par exemple, pour un poids donné de blindage, deux couches de 15 cm d'épaisseur au lieu d'une seule 30 cm, procurant une bien meilleure protection contre les charges creuses.
Aujourd'hui, les véhicules blindés légers sont équipé de blindage cage, et quelques chars de combat principaux disposent de jupes en caoutchouc pour protéger leurs suspensions relativement fragiles et leur ventre à l'avant.
Le bouclier Whipple utilise le principe du blindage espacé pour protéger les engins spatiaux contre les impacts de micrométéorites hypervéloces. L'impact avec la première paroi fond ou fragmente la particule incidente, dispersant ainsi son impact sur une zone plus large de la paroi intérieure plus épaisse. |
incarnat 13:19 27.11.2012 |
Le terme du jour - Puissance de feu.
La puissance de feu est une notion qui synthétise diverses caractéristiques d'une arme à projectile, notamment des armes à feu. Elle exprime la capacité de destruction (liée à la taille et à la nature des projectiles) et la cadence de tir. |
incarnat 13:21 27.11.2012 |
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