Posts List

Forum >> French Meeting Point - Army Guide >> Le terme du jour

Records 31 to 40 of 53

[Pages: 1 2 3 4 5 6 ]

 
Post
dentelle
15:52 10.07.2007

Le terme du jour – Hussard.

Les hussards constituaient une unité de cavalerie légère. Le terme vient du hongrois Huszár qui signifie « vingtième » : à la Renaissance, une recrue sur vingt de l'armée hongroise était affectée à la cavalerie.

Au départ, l'équipement du hussard se composait d'un sabre de cavalerie, de la lance et d'une armure légère. La principale attaque constituait en une charge compacte à la lance contre des troupes d'infanterie. Ils étaient également employés pour la reconnaissance et les raids pour approvisionner l'armée en marche. Au combat leur fonction était également de harceler l'ennemi, de s'emparer des batteries d'artillerie ou de pourchasser les troupes en débâcle. Les hussards polonais sont aussi connus pour porter dans le dos une ou deux ailes accrochés à l'armure ou à la selle, dont l'utilité reste incertaine (emploi lors de parades, effet psychologique ou technique de protection).

Avec le temps, ils devinrent une troupe d'élite à l'uniforme coloré. Leur armement laissa de côté la lance pour la carabine légère et les pistolets ; le sabre fut conservé et, est même un élément caractéristique du hussard descendu de cheval. Il pend en effet très bas derrière les jambes, et les courroies qui le retiennent supportent aussi la sabretache, (pochette plate ornée de l'emblème du régiment).

Plus tard les hussards ont été reconvertis en unités d'honneur ou en unités cuirassées. Aujourd'hui les armées française, britannique et belge conservent des unités dites « de hussards » dans leurs forces blindées.

dentelle
09:10 03.08.2007

Le terme du jour – Sabre.

Le sabre est une arme blanche d'estoc (dont on utilise la pointe) et de taille (dont on utilise le tranchant). Généralement courbe, il ne possède qu'un seul tranchant (ce qui le distingue de l'épée), il peut être utilisé à une ou deux mains en fonction du type de sabre.

dentelle
16:38 26.08.2007

Le terme du jour – Lance-flamme.

Le lance-flamme est un dispositif mécanique conçu pour jeter des flammes ou, plus correctement, pour projeter un liquide mis à feu. Il est employé par les militaires et également par ceux qui ont besoin de brûler des terres et des espaces boisés, comme dans l'agriculture ou dans l'aménagement forestier.

De nos jours, un lance-flamme est un dispositif portatif qui se compose de deux réservoirs cylindriques portés généralement sur le dos. Le premier cylindre contient de l'huile inflammable; le second un gaz pressurisé dans la section inférieure et dans la section supérieure. Des modèles existe avec trois réservoirs: l'huile inflammable est simplement répartie sur deux récipients pour une distribution de poids plus symétrique et avoir une taille plus compacte. Il peut également y avoir une petite bouteille de gaz supplémentaire (environ 0,5 l) servant à allumer la flamme d'allumage (appelée aussi veilleuse) si nécessaire. Grâce à un levier, le gaz force la sortie du liquide inflammable par un tube et une mèche met le feu au dispositif dans un bec en acier.

dentelle
16:15 31.08.2007

Le terme du jour – Napalm.

Le Napalm, inventé en 1942, est une substance basée sur de l'essence. Il est habituellement utilisé comme bombe incendiaire. Sa formule est faite pour brûler à une température précise et coller aux objets et aux personnes. En 1980, son usage contre les populations civiles a été interdit par une convention des Nations unies.

Le napalm fut utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale (pour la première fois par un P-38 à Coutances). La première grande opération en utilisant en Europe fut contre la ville de Royan. L'historien Howard Zinn, alors pilote de l'Air Force, décrit dans ses mémoires les 1200 bombardiers qui furent lancés dans la nuit du 13 au 14 avril 1945 sur cette dernière poche de résistance allemande et les bombes au napalm qui y furent employées. Le napalm fut aussi utilisé sur les villes allemandes (cf. Opération Gomorrah sur Hambourg, Berlin et Dresde) et japonaises (cf. Bombardement de Tokyo). Pendant la Révolution culturelle, Wei Guoqing utilisa des bombes au napalm pour réduire les rebelles à Wuzhou. Les forces des États-Unis d'Amérique l'employèrent également durant les guerres de Corée et du Viêt Nam.

Une convention des Nations unies de 1980 l'interdit contre les populations civiles. Les États-Unis d'Amérique n'ont pas signé cette convention, mais ont affirmé avoir détruit leur arsenal en 2001.

Lors de l'invasion de l'Irak en 2003 les États-Unis utilisèrent des bombes incendiaires du type 77 notamment autour des ponts pour les nettoyer.

dentelle
10:02 18.09.2007

Le terme du jour – Phalange.

La phalange est une formation de combat d'infanterie utilisée depuis le milieu du IIIe millénaire av. J.-C. en Mésopotamie par les Sumériens. Sa forme la plus connue est celle qui se répand dans l'ensemble de la Grèce antique à partir de la période post-géométrique (VIIe siècle av. J.-C.) jusqu'à la période hellénistique (1re moitié du IIe siècle av. J.-C.)

Celle-ci, composée en général de 8 à 12 rangs d'hoplites, fantassins lourdement armés, en formation serrée avançant au pas de charge, évolue sous sa forme macédonienne en un corps de combattants rangés sur 16 lignes, plus légèrement cuirassés mais équipés de la sarisse, longue pique de 6 à 7 mètres équipée de pointes de bronze à chaque extrémité.

Ayant fait la gloire des armées grecques durant la période classique puis devenue l'un des instruments de la conquête d'Alexandre le Grand, la phalange, formation trop rigide et incapable d'exécuter une manœuvre de circonstance, est supplantée par la souplesse de la légion romaine manipulaire d'origine samnite.

dentelle
17:56 23.09.2007

Le terme du jour – Hoplite.

L’hoplite (en grec ancien ὁπλίτης / hoplítês, de ὅπλον / hóplon « arme » ; l'h français n'est pas « aspiré ») est un soldat lourdement armé, par opposition au gymnète (francisation du grec ancien γυμνής, gumnếs) et au psilós (ψιλός), armés légèrement.

Un hoplite porte :

  • un casque (κράνος / krános)

  • une cuirasse (θώραξ / thốrax)

  • des cnémides (κνημῖδες / knêmĩdes)

  • un bouclier (ἀσπίς / aspís)

  • une lance (δόρυ / dóry)

  • une épée (ξίφος / xíphos)

Le poids total de l'équipement avoisine les 35 kg.

Les hoplites constituent l'infanterie lourde des cités grecques antiques, formée de citoyens qui ne pouvaient subvenir à l'entretien d'un cheval, mais qui avaient les moyens de s'équiper d'une armure et de subvenir aux besoins de leur famille lorsqu'ils étaient en campagne.

dentelle
14:30 07.10.2007

Le terme du jour – Mortier.

Un mortier est une bouche à feu tirant à inclinaison élevée (plus de 45°), pour effectuer des tirs indirects. La trajectoire courbe, en forme de cloche, du projectile permet d'atteindre un objectif placé derrière un obstacle, qu'un canon ne permet pas d'engager car la trajectoire de son projectile est tendue. L'énergie produite par le recul est directement absorbée par le sol ou la plate-forme renforcée d'un véhicule. L'arme a un tube court et généralement lisse, sans rayures. Dans la plupart des cas, il est chargé par la bouche, la munition étant mise à feu en tombant sur un percuteur fixe. Cependant, les plus forts calibres et des canons plus longs, ont parfois rendu nécessaire, l'adoption du chargement par la culasse pour ce type d'arme, et donc l'emploi d'un mécanisme de percussion. Une autre variante peu utilisée du mortier est celle dite à spigot, où le projectile enveloppe le lanceur réduit alors à une simple tige guide.

Né comme une arme de siège, au XVIIe siècle, le mortier, devint au cours du XXe siècle, une arme d'appui essentielle de l'infanterie, fournissant à celle-ci, la possibilité d'attaquer un ennemi retranché, avec une pièce bien plus mobile et demandant moins de logistique, que l'artillerie conventionnelle.

stemma
22:23 30.10.2007

Le terme du jour – Panzerfaust.

Nom d'un lance-roquettes antichar (Panzerfaust signifiant en allemand poing blindé ou casseur de chars) à utilisation unique, produit à partir de 1942 par la société allemande HASAG (Hugo Schneider AG) de Leipzig afin de doter les soldats d'un moyen antichar individuel.

Roquette à charge creuse percutée dont la portée utile ne dépassa tout d'abord guère 30 mètres dans sa version originelle, le panzerfaust 30. Le mot Klein (petit) fut ajouté car une nouvelle version avec un projectile de plus gros calibre, lui succéda rapidement pour augmenter son pouvoir de perforation. Deux autres nouvelles versions furent créées à partir de 1944 : les Panzerfaust 60 et 100, capables d'atteindre un char à respectivement 60 et 100 mètres. L'armée allemande développa des modèles 150 et 250 pouvant être rechargés mais qui n'entrèrent jamais en service en raison de la fin de la guerre.

Cette arme fut très appréciée des soldats et redoutée des chars en raison de son faible encombrement (permettant à n'importe quel soldat de l'emporter en plus de son arme principale) et de sa capacité de pénétration des blindages de chars alliés. Mais son emploi était malaisé et dangereux car les organes de visée étaient réduits à leur plus simple expression alors même que le tireur devait veiller à se protéger des gaz brûlants produits lors du tir tout en se maintenant, non dissimulé ou protégé, à immédiate portée des armes ennemies.

dentelle
20:20 03.11.2007

Le terme du jour – Plastic.

Le plastic est un type d'explosif très puissant composé d'hexogène (RDX) et/ou de penthrite, de liants (gomme butadiène-styrène), de plastifiants (bis-2-ethylhexyl-adipate ou sebacate) et parfois d'huile minérale. Le mélange RDX / penthrite est la base explosive du plastic d'origine tchèque "Semtex".

Très utilisé par les militaires, du fait de sa mise en œuvre simple, rapide et sûre, il l'est plus rarement par les entreprises de démolition qui lui préfèrent les dynamites, moins coûteuses pour casser le béton, ou le cordeau de découpage, plus efficace pour sectionner les poutres métalliques. Sa qualité la plus remarquable, outre sa puissance, est sa maléabilité qui lui permet de s'adapter parfaitement aux contours des objets ou des structures à détruire.

Parmi les compositions C, le C-3 et le C-4 sont les seules formulations actuellement utilisées. Toutefois, le C-1 et C-2 peuvent encore être rencontrés.

Le C-4, le plus célèbre et le plus courant, a une texture identique à celle de l’argile, est blanc et on peut lui donner à peu près toutes les formes possibles.

Bien qu’étant 1,5 fois plus puissant que la dynamite, il est très stable et ne peut exploser qu'avec un détonateur : il ne craint ni les hautes températures (il brûle) ni les chocs, même violents (il se déforme). Il résiste également à l'eau, mais moins bien que le Semtex.

Sa vitesse de détonation est de 26 400 fps soit environ 6,6 km/seconde.

Sur le marché des explosifs de contrebande, ses remarquables qualités en font un candidat fort prisé par les terroristes et les malfaiteurs en tous genres.

L’origine américaine du mot plastic vient de l'explosif plastique introduit aux États-Unis par les Britanniques en 1940. Les échantillons d’explosif amenés par la mission Tizard avaient été emballés par les SOE, prêts à être parachutés à la Résistance intérieure française et étaient étiquetés en français « explosif plastique ».

D'autres plastic sont utilisé : le Semtex (même puissance que le C-4), la Plastrite (plastic français à la penthrite), le plastic A-4, le M-112, etc.

dentelle
20:21 03.11.2007

Vous lisez maintenant la quatrième page de cette section du site Web, et il peut être avantageux de voir la page précédente et les pages suivantes.


At present you cannot leave messages. To be able to do this, you should enter by using your name. If you are not registetred, do it now. The registration procedure will take just one minute.
Register

[Pages: 1 2 3 4 5 6 ]

|< < > >|